CAF : Victoire sans appel du Marocain Lekjaa contre son rival algérien Raouraoua

Le président de la Fédération Royale Marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, a été élu jeudi à Addis-Abeba, par 41 voix contre 7, membre du Comité exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF), remportant ainsi une victoire sans appel, contre son rival Mohamed Raouraoua, président de la Fédération algérienne de football (FAF).

Après le désistement d’Anwar El Tashani, le président de la fédération libyenne de football, Lekjaa et Raouraoua se sont retrouvés face-à-face pour cette élection de la Zone Nord de la CAF pour 2017-2021, qui comprend le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye et l’Egypte.

La 39ème Assemblée générale ordinaire de l’Instance africaine a été marquée par deux grandes surprises celle de l’Algérien Mohamed Raouaoua qui quitte la CAF par la petite porte, avec un maigre score de 7 voix dans la poche, après avoir été pendant treize ans membre du comité exécutif de la CAF, et celle de l’inamovible président de la Confédération africaine, le Camerounais Issa Hayatou qui a été détrôné par le président de l’Association malgache de football, Ahmad Ahmad.

Les dirigeants algériens qui n’ont pas encore digéré le retour triomphal du Maroc fin janvier au sein de l’Union Africaine, comptaient beaucoup sur Mohamed Raouraoua, le premier responsable du football algérien à siéger depuis 2004, au comité exécutif de la CAF et de la FIFA, pour remporter une toute petite victoire ne serait-ce qu’à titre «symbolique», contre son adversaire marocain. Mais c’était sans compter avec la ferme volonté des Marocains et de leur Roi de remettre les pendules à l’heure sur l’échiquier africain, en repositionnant le Royaume dans la place qui lui échoit dans le continent après plus de 30 ans de la politique de la chaise vide.

La prochaine bataille entre les deux voisins marocain et algérien se jouera dans la région ouest-africaine, où le Maroc a formulé la demande de devenir membre à part entière de CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), une ambition très mal perçue au palais El Mouradia à Alger.

 

 

 

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