La BM déplore le retard de l’Afrique sub-saharienne dans le secteur des énergies renouvelables

La Banque mondiale (BM) a publié mercredi un rapport dans le lequelle elle fait état du retard de l’Afrique subsaharienne où vivent plus d’un demi-milliard de personnes sans accès à l’électricité, sur le reste du monde en matière de politique des énergies renouvelables.

Selon Vivien Foster, responsable de la BM pour l’énergie et les industries extractives, «dans l’ensemble, les pays africains ont un score très bas pour ce qui est des politiques environnementales favorisant l’accès à l’énergie ».

Ce document qui couvre 111 pays abritant 96% de la population mondiale révèle un retard de l’Afrique subsaharienne par rapport à la plupart des pays qui ont fait des progrès pour développer un cadre réglementaire et légal permettant la diffusion de ce type d’énergie.

Plus de 80% des pays ayant fait des progrès y compris ceux en voie de développement ont mis en place des politiques visant à encourager les projets d’électricité provenant du solaire et de l’éolien tout en évitant une forte hausse des prix. La BM assure que près de 40% des pays africains «sont dans la zone rouge, ce qui veut dire qu’ils ont à peine commencé à prendre des mesures pour accélérer l’accès à l’énergie» propre.

Cependant certains pays comme le Kenya, la Tanzanie, l’Ouganda, obtiennent de meilleures notes et d’autres se classent honorablement comme le Maroc, l’Afrique du Sud et la Tunisie.

Le rapport de la Banque mondiale, qui sera revu tous les deux ans, est un moyen pour les différents pays de comparer leurs politiques au niveau régional et mondial pour essayer d’atteindre cet objectif dans les délais fixés.

La BM finance ainsi sur l’exercice budgétaire courant pour 260 millions de dollars de nouveaux projets soutenant la génération locale d’énergie au Kenya, au Rwanda, au Niger et en Zambie.

Les Etats membres des Nations unies ont adopté en 2015 une série d’objectifs de développement durable à atteindre d’ici 2030 parmi lesquels l’accès pour tous à des sources d’énergie bon marché, fiables et modernes.

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