La présidentielle en RDC repoussée à novembre 2017

gabonLa commission électorale de la République démocratique du Congo (Céni) a annoncé samedi, aux participants au « dialogue national», son intention de convoquer l’électorat pour la présidentielle et les législatives nationales et provinciales en novembre 2017.

Intervenant devant la plénière du « dialogue », le président de la Céni, Corneille Naanga a précisé que sa Commission doit disposer de « 504 jours à partir du 31 juillet 2017″ pour faire face aux contraintes techniques liées à l’organisation simultanée de la présidentielle, les législatives nationales et provinciales ».

Vital Kamerhe, chef de file de la frange de l’opposition présente au dialogue national a déclaré que sa famille politique acceptait le report de la convocation de l’électorat en 2017, tel que proposé par la CENI.

C’est une première par rapport aux craintes que les uns et les autres exprimaient qu’on n’aura pas d’élections avant 2021.

Selon Kamerhe, la différence avec la proposition de la CENI est que l’opposition présente au dialogue veut ramener ce report à un mois et demi plus tôt, soit au 30 septembre 2017.

« Nous au niveau de l’opposition, nous disons qu’il est possible de convoquer cet électorat le 30 septembre 2017. Je crois c’est un mois et demi de différence et nous pouvons le négocier très rapidement avec la CENI’’.

« Nous nous engageons tous pour qu’ici ce ne soit pas une source ou le lieu d’une quelconque révision de la Constitution ou de l’idée d’un referendum constitutionnel. Nous sommes là pour donner au peuple congolais l’alternance au pouvoir », a-t-il indiqué.

La CENI n’a pas pu convoquer l’électorat le 19 septembre dernier comme prévu par la Constitution congolaise en vue de la tenue de la présidentielle trois mois plus tard. Elle a évoqué la nécessite de refondre le ficher électoral, opération qu’elle a lancée fin janvier par le début de l’enrôlement des électeurs.

Conduit par l’opposant de longue date Etienne Tshisekedi, le Rassemblement refuse de prendre part au dialogue en cours, estimant que les préalables qu’elles posent ne sont pas remplies, parmi lesquelles la libération des prisonniers politiques.

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