Afrique du Sud : un Taux de chômage record à 26,7%

chomage-asLe chômage en Afrique du Sud, a enregistré au premier trimestre de cette année, un nouveau record avec plus de 500.000 nouveaux chômeurs, selon les derniers chiffres du chômage publiés lundi par le bureau national des statistiques Stats SA.

« Il y a 521.000 nouveaux chômeurs, ce qui porte le taux de chômage à 26,7%» au terme des trois premiers mois de 2016, contre 24,5% au dernier trimestre 2015, selon Stats SA.

« Notre économie, qui est actuellement à son plus faible rythme de croissance depuis la crise économique mondiale de 2008, peut se remettre et va se remettre», a confié à la presse Johannesburg le ministre sud-africain de la présidence, Jeff Radebe.

S&P et Fitch, deux agences de notation financière, doivent réévaluer la note de l’Afrique du Sud le mois prochain, et le ministre a déclaré que son pays espère éviter la dégradation de la note de sa dette malgré le taux de chômage record enregistré au premier trimestre 2016.

L’économie sud-africaine, qui pour l’essentiel est basée sur l’exploitation minière, n’est pas en pleine santé depuis quelques années en raison notamment de la chute des cours des matières premières.

Selon les dernières prévisions du Fonds monétaire international (FMI), la croissance sud-africaine ne devrait pas dépasser 0,6% cette année.

Début décembre, en raison de sa faible croissance Fitch avait fait baisser d’un cran la note de l’Afrique du Sud à BBB, un cran seulement au-dessus des catégories spéculatives.

La semaine dernière, Moody’s a maintenu la note du pays, deux échelons au-dessus des catégories spéculatives, mais a abaissé ses prévisions de « stable » à « négatif ».

Depuis plusieurs mois, le président sud-africain Jacob Zuma est sous le feu des critiques, tant pour sa gestion économique jugée désastreuse par les partis d’opposition et la société civile, que pour les scandales de corruption dans lesquels il est impliqué.

En plus de l’opposition, plusieurs figures de la lutte contre l’apartheid ont réclamé la démission du président qui s’accroche au pouvoir grâce à l’appui de son parti, le Congrès national africain (ANC), majoritaire au parlement.

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