L’Afrique du Sud va explorer du gaz de schiste dans les 12 prochain mois

South Africa President Jacob Zuma gives a press conference on July 29, 2013 at the Unions Building in Pretoria. South African-born Hollywood actress and UN Messenger of Peace Charlize Theron also took part in the press conference, accompanied by the Executive Director of UNAIDS Michel Sidibe, to discuss the strides being made in the fight against HIV and AIDS and how collaboration can assist mitigate the pandemic's negative impact on young girls. They will also explore ways to support South Africa's efforts to enable young women and girls to lead healthier and HIV and AIDS -free lives. AFP PHOTO / STEPHANE DE SAKUTIN

Les autorités sud-africaines ont annoncé ce mardi, que les activités d’exploration pour trouver du gaz de schiste dans le sous-sol du pays, allaient pouvoir démarrer dans les douze prochains mois.

Cette nouvelle source d’énergie constituera une manne potentielle pour l’Afrique du Sud fortement dépendante du charbon pour faire fonctionner ses centrales électriques. « Le gaz de schiste est une réelle opportunité pour l’Afrique du Sud, cela va créer de la valeur ajoutée à nos richesses minérales », affirme un communiqué du gouvernement de Jacob Zuma.

Toujours selon le communiqué, « Les régulations concernant le gaz de schiste ont été publiées au deuxième semestre 2015-2016. Les activités d’exploration doivent commencer lors de la prochaine année fiscale » qui démarre en avril prochain.

Le sous-sol du désert du Karoo (centre-ouest) contiendrait, selon l’Agence d’information sur l’énergie américaine, plus de 11.000 milliards de mètres cubes de gaz de schiste (390.000 milliards de pieds cubes) soit plus de 400 années de consommation, estime ses partisans.

En attendant la polémique sur les conséquences environnementales de ce gaz, la compagnie pétrolière anglo-néerlandaise Shell a déjà manifesté son intérêt pour acquérir une des licences d’exploration.

En plus le gaz de schiste, l’Afrique du Sud entend développer le nucléaire en construisant six à huit réacteurs (9.600 MW) qui viendront s’ajouter aux deux réacteurs de la centrale de Koeberg déjà existante et qui fournit 1.830 MW d’électricité, soit 4,4% de l’approvisionnement national.

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