Afrique du Sud : Des contraceptifs injectés aux éléphants pour limiter la surpopulation

La forte croissance de la population des pachydermes en Afrique du Sud, a contraint le gouvernement à procéder à une injection des contraceptifs aux animaux. Ces vaccins « anti-conception », devraient permettre aux éléphants de limiter les naissances.

Les élèphants
Crédit photo: www.ereduvoyage.ch

Selon les chiffres officiels, tous les quinze ans, la population d’éléphants en Afrique du Sud double, ce qui représente un danger pour l’écosystème et pour les parcs de petite envergure. Surtout que l’essentiel des réserves sont de très petite taille. Bien plus, les animaux engloutissent deux cents kilos de végétaux par jour.

La limitation de l’espèce, reste donc la solution pour le gouvernement sud-africain. Car, les populations de pachydermes croissent trop vite, soumettant les animaux à la famine et aux épidémies et générant des dégâts dans l’environnement. En 2008, dans un article du magazine scientifique Futura Sciences (www.futura-sciences.com), le Fonds mondial pour la Vie sauvage (WWF), avait reconnu que les éléphants dont le nombre augmente de 7 % par an en Afrique du Sud, étaient devenus une réelle menace pour l’habitat. « Nous aimons les éléphants, ils sont une image charismatique de l’Afrique, mais on ne peut pas autoriser une espèce à altérer notre capital naturel », avait admis Rob Little, alors directeur des programmes de conservation de WWF en Afrique du Sud.

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