RDC : L’offensive contre les rebelles FDLR lancée

Les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), ont annoncé avoir entamé les opérations contre les rebelles; les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), accusés de grave crimes. L’armée congolaise engage cette offensive sans l’appui des Nations Unies (ONU).

FARDC

Mercredi dernier, Charles Bambara, porte-parole de la Mission de l’ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco), a annoncé que l’ONU a décidé de « faire une pause » dans leur soutien aux préparatifs de l’armée congolaise en vue d’une offensive contre les rebelles hutu rwandais dans l’est de la République démocratique du Congo.

Un responsable des Nations unies à New York, sous anonymat, cité par l’AFP avait justifié cette suspension « temporaire » du soutien de l’ONU par une controverse entre la Monusco et Kinshasa autour de la nomination de deux généraux appelés à jouer un rôle clef dans l’offensive et que l’ONU accuse d’avoir un passé chargé en termes de violations des droits de l’Homme.

Les FARDC se retrouvent ainsi sans l’appui de la Monusco dans la traque des éléments Hutu rwandais des FDLR qui écument l’Est de la RDC. Pourtant cet appui, était jugée indispensable pour le succès de l’opération de ce désarmement. N’empêche, depuis le lancement de l’offensive il y a quelques jours, le porte-parole des FARDC, le général Léon Richard Kasonga, assure que « l’armée maîtrise la situation ».

Les FLDR constituent une milice créée par des rebelles hutu opposés au président rwandais Paul Kagame et réfugiés en République démocratique du Congo après le génocide de 1994 contre les Tutsi au Rwanda. Ils sont aujourd’hui recherchés par la justice internationale et rwandaise pour leur participation aux massacres au Rwanda (800.000 morts selon l’ONU).

L’effectif armé des FDLR tournerait autour de 1.500 à 2.000 hommes, soit deux à trois fois moins qu’il y a cinq ans. La plupart des combattants FLDR sont des jeunes et sont pour la grande majorité nés au Congo après le génocide.

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