Lutte anti braconnage en Afrique centrale

Un des derniers refuges des éléphants de forêts, l’Afrique centrale est de plus en déterminée à lutter contre la criminalité faunique et à protéger particulièrement le reste de ses éléphants après qu’un grand nombre ait fait l’objet de braconnage. En 2013, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) avait désigné Patrick Mboma, ancien footballeur international camerounais, ambassadeur de bonne volonté de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) en matière de lutte anti braconnage, notamment des éléphants.

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Dans le cadre de sa mission, Patrick Mboma vient d’effectuer une série de visites dans trois pays d’Afrique centrale (Gabon, République du Congo et République démocratique du Congo) où il a rencontré les autorités et autres acteurs impliqués dans la conservation de la nature.

Au Gabon, où on dénonce la perte de 11.000 éléphants ces dix dernières années, il devait organiser « un week-end pour la protection des éléphants d’Afrique » qui devait bénéficier aussi de la présence des acteurs du monde sportif, musical, du 7° art et autres.

En République Démocratique du Congo, Patrick Mboma a pris part à une conférence de presse sur la lutte contre la criminalité faunique en Afrique centrale. Prenant la parole lors de cette rencontre, le ministre de l’Économie forestière et du développement durable du Congo a décrié entre autres le peu de mobilisation des pays concernés en matière de budget alloué à cette fin. La RD Congo compte actuellement 7 000 éléphants contre 100.000 il y a vingt ans.

La mini-tournée de Mboma est une initiative de la CEEAC en collaboration avec les gouvernements de ses Etats membres. Faudra-t-il rappeler que la CEEAC avait confié à l’ancien footballeur la mission de promouvoir les efforts des États et de la Communauté régionale en matière de lutte contre la criminalité faunique en général et la lutte anti braconnage des éléphants. Sans oublier son rôle de faire le plaidoyer auprès des bailleurs de fonds.

La CEEAC compte sur donc sur l’action sans relâche de Parick Mboma pour continuer à sensibiliser sur la question afin de tendre vers l’éradication du phénomène de braconnage. Les braconniers sont à priori intéressés par l’ivoire du cheptel qui est vendu à prix d’or dans les marchés asiatiques.

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