Burkina Faso :L’agriculture menacée

Les petits producteurs sont menacés de faillite à cause des conditions climatiques et de la qualité des terres.

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Après 50 ans d’indépendance, les politiques et réformes mises en œuvre n’ont pas produit les effets escomptés. Certes, elles ont butté sur des obstacles comme la démographie galopante et les aléas climatiques, mais la plus grande difficulté a été, pendant des années, l’absence d’une vision claire. Les producteurs ont dû faire face à une multiplication et à un enchaînement rapide de diverses politiques agricoles sectorielles.

Contrairement à plusieurs pays africains, le Burkina ne dispose pas d’un document de politique agricole claire et fédérateur. Et même si en 2002, un texte a été mis en place pour répondre aux besoins dans ce sens, il faut dire que la réalité du terrain met en exergue une inadéquation entre la production et les efforts déployés par les ressources humaines.

Autrement dit, les producteurs de denrées alimentaires sont submergés par le rythme et la gravité des changements climatiques que la sécurité alimentaire est présentement sous menace. Pour y remédier, un rapport de l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA) présenté mardi 2 septembre au Forum africain pour la révolution verte à Addis-Abeba, préconise un renforcement de la résilience afin de protéger la production des agriculteurs.

L’agriculture est présentée comme étant un remède afin de combattre la pauvreté ainsi que la faim en Afrique. Il importe de fournir aux agriculteurs les moyens leurs permettant d’adopter de bonnes pratiques pour la gestion des terres et d’améliorer les stocks de semences, avec des variétés résistantes à la sécheresse.
Ainsi,le Burkina Faso est-il de plus en plus impliqué dans ce secteur-moteur de l’économie nationale.

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