Crash d’avion au Kenya

Crash-avion-cargo-KenyaLes appareils dangereux on croyait n’en trouver qu’au Congo démocratique. Ce qui vient de se produire dans la partie Est d’Afrique, notamment au Kenya prouve peut-être le contraire. De toutes les façons la cause avancée jusqu’à présent du crash de mercredi dernier est loin de convaincre l’opinion publique.
Mercredi matin, un avion qui venait de quitter l’aéroport de Nairobi, principal aéroport de toute la sous-région, s’est écrasé contre les bâtiments industriels à quelques mètres de là. « Alors que l’appareil prenait les airs, affirme un haut gradé de la police Kényane, il a touché un pylône électrique avant de s’écraser sur un bâtiment  et d’exploser en flamme ». Les quatre membres de l’équipage ont péri dans le crash .Heureusement les locataires des bureaux n’avaient regagné  les lieux ; sinon le bilan aurait été alors plus lourd.
L’appareil, un Fokker F27  à turbopropulseurs successeur du populaire Fokker F50 fabriqué en Hollande par le constructeur Anthony Fokker, l’un des pionniers de l’aéronautique, transportait une importante quantité de Khat, une drogue bien prisée dans la région. La cargaison était destinée  à la Somalie qui reste l’un des pays consommateurs de cette drogue que les Suisses ont interdite sur leur territoire depuis 1992.
En attendant les enquêtes d’experts qui détermineront les causes exactes de ce  crash , on devra se contenter de la version profane de la police.
Faut-il souligner que le nombre de crashs recensés actuellement, sur le continent noir sont dus, dans la plupart des cas, au mauvais état des appareils. En effet l’Afrique achète un matériel déjà utilisé par les pays occidentaux, qui  lui fournissent souvent toute leur ferraille sans se soucier des conséquences fâcheuses qui pourraient survenir tel que le crash au Kenya.

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