Niger : Réduction éventuelle des exploitations d’Areva

uranium-niger-areva-cancer-573324-jpg_393109Selon certaines rumeurs, Areva, leader mondial du nucléaire civil, envisagerait de fermer deux de ses exploitations minières à Arlit au nord du Niger et d’ajourner, une fois de plus, le projet de la mine géante d’Imouraren.Des informations que le géant français a immédiatement démenties.

Depuis quelques temps, les relations entre le gouvernement nigérien et Areva se sont détériorées. Récemment, la première partie a répété à maintes reprises qu’elle trouvait son partenariat avec la compagnie française déséquilibré. Peut-être que cela aurait convaincu Areva de plier bagages. Selon certains médias, le numéro 1 du nucléaire civil projetterait de fermer la Cominak – une de ses deux sociétés à Arlit – dans les trois prochaines années. Quant à son autre société, la Somaïr, il semble que sa fermeture est prévue dans six à huit ans. Pourtant, d’après des documents publiés par Areva l’année dernière, l’exploitation de ces deux mines devait encore s’étendre sur quinze années.

Peu après la diffusion de ces révélations, un porte-parole d’Areva les a démenties, affirmant que « les fins d’exploitation de Somaïr et de Cominak ne sont pas à des échéances rapprochées et cela dépend des conditions de marché ». De même, il a aussi rejeté en bloc l’éventualité d’un nouveau report de l’exploitation de la mine d’Imouraren.

Il faut dire qu’Areva a tout de même de bonnes raisons de réduire son activité au Niger. Pour cause, son site d’Arlit fait l’objet d’une insécurité croissante. Comme si cela ne suffisait pas, il n’est plus aussi rentable, les mines étant en fin de cycle. Enfin, les cours mondiaux de l’uranium sont en baisse. D’après certains observateurs, Luc Oursel, le patron d’Areva, aurait profité du sommet France –Afrique pour annoncer au président nigérien Mahamadou Issoufou ces décisions de fermeture. Il lui aurait également fait part du nouveau report de l’exploitation de la mine d’Imouraren.

 Bien que l’exploitation soit prévue pour l’année prochaine, elle devrait finalement démarrer en 2016. Par voie de conséquence, la mine géante ne sera opérationnelle qu’à l’horizon 2019 – 2020.

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