Le premier ministre français Edouard Philippe au Mali les 7 et 8 avril

Le Premier ministre français Edouard Philippe se rendra du 7 au 8 avril prochain au Mali, où il doit rendre une visite aux troupes françaises et rencontrer le président Ibrahim Boubacar Keïta, a annoncé jeudi la primature dans un communiqué.
Selon ce communiqué, Edouard Phillipe évoquera avec le chef de l’Etat malien «tous les enjeux de la relation bilatérale et les questions régionales, notamment la lutte contre le terrorisme». Il rendra ensuite une visite aux forces françaises engagées dans l’opération Barkhane engagées dans la lutte contre le terrorisme dans les pays du Sahel.
Edouard Philippe devrait également rencontrer son homologue malien Soumeylou Boubeye Maïga pour un entretien centré davantage sur le volet économique.
Au cours d’une audition parlementaire rendue publique la semaine dernière, le général François Lecointre, chef d’état-major des armées françaises a estimé que les problèmes sécuritaires au Mali ne peuvent pas être réglés «en moins de 10 à 15 ans». Le général Lecointre a toutefois rejeté dans ses propos tenus fin février, l’idée d’un «enlisement» des forces françaises au Sahel.
Quelque 4.000 soldats français sont déployés depuis 2014 au Sahel pour l’opération anti-jihadiste Barkhane, qui a succédé à l’opération Serval déclenchée au Mali en 2013.
Pour lutter plus efficacement contre ces combattants qui se jouent des frontières, les Etats de la région ont mis sur pied la force du G5 Sahel, qui devrait compter 5.000 soldats d’ici la mi-2018.
Les forces internationales ont réussi à chasser Al-Qaïda du nord du Mali, mais des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU (Minusma), régulièrement visées par des attaques.
Fin février, deux soldats français ont été tués et un blessé dans le nord-est du pays dans l’explosion d’une mine artisanale, portant à 22 le nombre de militaires français morts dans le Sahel depuis 2013. La semaine dernière, cinq soldats français ont été légèrement blessés par des tirs contre le camp de la Minusma et de Barkhane à Kidal (nord).

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