Le Maroc et huit pays claquent la porte du sommet arabo-africain à cause du Polisario

arabo-africainLe Maroc et huit pays arabes ont quitté ce mercredi le 4ème sommet arabo-africain qui se tient à Malabo en Guinée équatoriale, après avoir perçu dans les sales des réunions, l’emblème de la chimérique république sahraouie, autoproclamée par le Polisario.

Le ministère marocain des Affaires étrangères et de la Coopération a indiqué dans un communique de presse, que la délégation marocaine a pris cette décision pour protester contre « la présence de l’emblème d’une entité fantoche dans les salles de réunions », faisant référence à la soi-disant république sahraouie «RASD».

Le Maroc a été soutenu dans sa démarche par l’Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Qatar, le sultanat d’Oman, la Jordanie, le Yémen et la Somalie, dont les délégations ont aussitôt claqué la porte du sommet de Malabo emboîtant le pas à la délégation marocaine.

A Malabo on précise que ce ne sont pas les autorités du pays d’accueil, la Guinée équatoriale qui ont invité la délégation du Polisario, mais c’est l’Algérie et l’Egypte qui sont derrière la participation de la «RASD» qui n’est pourtant pas reconnue par l’ONU en tant qu’Etat comme le stipule un précédent accord conclue entre la partie arabe et africaine.

Le Maroc considère le Sahara occidental, qu’il contrôle, comme partie intégrante du royaume, alors que le Front Polisario, qui milite pour l’indépendance de cette ancienne colonie espagnole, revendique avec le soutien de l’Algérie, un référendum d’autodétermination.

Déjà lundi, selon un journal arabophone basé à Londres, lors d’une rencontre préparatoire des ministres arabes et africains des Affaires étrangères, le ministre marocain chargé des Affaires de la migration, Anis Birou, s’est opposé à la présence d’une délégation sahraouie, ce qui a entraîné l’ajournement du sommet à mercredi.

Malgré les tentatives de réconciliation entre le clan africain, qui considère que la RASD est membre de l’UA, et le clan arabe, qui affirme qu’elle n’est pas membre ni de la Ligue arabe ni des Nations Unies, le Maroc a pris la décision de se retirer avant d’être suivi par les hits pays arabes.

Cet incident intervient au moment où le Maroc a entamé en juillet dernier, les démarches pour réintégrer l’Union africaine (UA) que Rabat avait quittée en 1984 justement pour protester contre l’admission de la pseudo-république sahraouie.

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