Burkina Faso : troisième phase de la gestion des territoires
La Banque Mondiale et le Burkina Faso viennent de signer deux accords de financement à hauteur de 93,4 millions de dollars. Les fonds constitués proviennent de deux sources. 75% de la somme, soit 70 millions de dollars constituent un don de l’Association Internationale de Développement (IDA) et du Fonds pour l’Environnement Mondial (GEF). Le reste, à savoir 23,4 millions de dollars sont constitués par un apport national. Selon le ministre de l’agriculture et de la sécurité sociale, ces fonds permettront de renforcer les capacités de production nationale et de booster l’économie locale. Cette dernière est appelée à devenir plus dynamique à travers une autonomisation des producteurs ruraux, formés et préparés à soutenir leurs propres processus de développement. La Banque Mondiale et le Fonds pour l’Environnement Mondial ont décidé d’accompagner et de soutenir le gouvernement du Burkina Faso dans ce processus. Les autorités du pays ont rassuré les partenaires quant à la destination des fonds et à leur utilisation pour le développement des communautés rurales. L’accord entre dans le cadre du financement de la troisième phase du Programme National de Gestion des Territoires (PNGT) ainsi que celui du projet de gestion des forets et des ressources naturelles dans le cadre de l’Initiative Grande Muraille Verte au Sahel (IGMVS). Au regard des propos tenus par la représentante de la Banque Mondial au Burkina, le décaissement des fonds pour la troisième phase témoigne de la confiance de l’institution après la mise en œuvre réussite des deux premières phases. Sur la liste de la Banque Mondiale, le Burkina Faso fait donc partie des bons élèves du continent africain. Les évaluateurs de la BM ont même cité le pays comme modèle pour les autres pays de la région. La deuxième phase du processus prend fin au mois de mai de l’année en cours. C’est depuis près de 13 ans que le programme PNGT a été lancé, pour une durée de 15 ans.