La Guinée se dit prête à recevoir de nouveaux investisseurs
En tourné à Mining Indaba, la conférence minière la plus importante du continent qui se tient jusqu’au 8 février au Cap (Afrique du Sud), le ministre guinéen des mines, Lamine Fofana, entend séduire les groupes miniers : de son point de vue, après la phase de la restructuration, l’heure est à l’investissement en Guinée. Autrement dit, les conditions pour que le secteur minier guinéen connaisse un plein essor ont été mises en place. Il y a, entre autres, l’instauration d’un nouveau code minier, une révision complète du cadastre minier ainsi que l’examen au peigne fin des contrats existants. De source officielle, cette dernière action a conduit à l’annulation de 818 permis qui avaient été accordés à des individus ou des sociétés peu crédibles. Ainsi, selon M. Fofana, la Guinée de 2013 diffère de celle de 2010. Ce processus de toilettage, bien qu’ayant pris du temps, permet à l’Etat guinéen de s’entourer des meilleurs cabinets internationaux en la matière. A ce propos, Lamine non seulement rassure que le pays est prêt à recevoir de nouveaux investisseurs, et soutient également que le vrai redémarrage minier guinéen, c’est maintenant qu’il se produit. De telles déclarations, de la part du premier responsable du secteur minier, ne peuvent qu’inciter à l’investissement surtout si l’on sait qu’à la fois la stabilité politique du pays ainsi que la réglementation minière sont deux facteurs clés acquis à la cause guinéenne. « Je n’ai pas d’inquiétude », a relevé M. Fofana lors d’une interview accordée à un hebdomadaire de la place. Bref, par voie de discussions ainsi que de répartition des investissements, le gouvernement œuvre en bonne intelligence avec les diverses compagnies locales, notamment, pour la réalisation d’infrastructures de sorte à faciliter la tâches et à créer un environnement favorable aux nouveaux investisseurs.