Côte d’Ivoire : La renaissance de l’opérateur Comium

Tout a commencé en mi-2007. La Côte d’Ivoire s’enrichissait alors d’un nouvel opérateur des télécommunications, à savoir, Comium. Grâce aux investissements privés de ses administrateurs, dont, principalement, M. Nizar Dalloul et M. Eugène Diomandé, il n’aura fallu que l’espace d’un an et demi à ce novice pour dépasser la barre des 1,5 million d’abonnés. Hélas, les problèmes ont commencé par la suite. Les deux collaborateurs ont dû se séparer momentanément, le second accusé en aout 2011 de financer Laurent Gbagbo. Heureusement pour Comium, M. Diomandé, qui ne réside plus en Côte d’Ivoire, a décidé de céder ses parts à M. Dalloul. Ainsi, 5 millions de dollars américains ont été jugés nécessaires pour lui ravir les 13,5 % de l’entreprise et M. Diomandé en a touché un premier versement depuis peu. A présent, le seul administrateur de Comium – M. Dalloul ayant également acquis 1,5 % des parts d’un autre associé, Mohamed Salamé – peut se concentrer sur la restructuration de Comium. Premier objectif : trouver des investisseurs afin d’étendre le réseau de l’opérateur. Actuellement, celui-ci ne couvre que la moitié du territoire ivoirien. Ainsi, dans les trois prochaines années, Comium aimerait être accessible à 80 % des ivoiriens. Autre visée, c’est la mise en place des services financiers par téléphone. En tout cas, ce ne sera pas une mince affaire.

Car, la concurrence est vraiment rude dans le secteur ivoirien des télécommunications. Des géants comme MTN et Orange revendiquent plus de 6 millions d’usagers et proposent déjà bien de services que Comium compte offrir.

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