Zimbabwe : L’UA invitée à mettre fin aux violations des droits de l’Homme

La National Union of Metalworkers of South Africa (NUMSA), l’un des plus importants syndicats de travailleurs d’Afrique du Sud, a demandé à l’Union africaine d’intervenir dans la crise politique actuelle au Zimbabwe.

La NUMSA, qui a organisé des manifestations devant l’ambassade du Zimbabwe à Pretoria ce mercredi, accuse les autorités de Harare d’avoir arrêté arbitrairement des militants et des hommes politiques de l’opposition au cours d’une répression entachée de violation des droits de l’Homme.

Le secrétaire provincial de la NUMSA Western Cape, Vuyo Lufele, a déclaré que le syndicat est aux côtés du peuple zimbabwéen pour réclamer la liberté d’expression et d’association dans ce pays.

Selon Vuyo Lufele, le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, devrait faire l’objet d’une enquête pour violation des droits de l’homme des Zimbabwéens en termes de droit international.  Il a appelé l’UA à exhorter Mnangagwa à «libérer tous les prisonniers politiques arrêtés pendant cette impasse politique actuelle». Pour sa part, le gouvernement sud-africain a envoyé le mois dernier deux délégations distinctes à Harare afin de contribuer à la résolution de la crise entre le gouvernement et l’opposition.

Fin août, les ambassadeurs de plusieurs pays occidentaux au Zimbabwe, dont les Etats-Unis et le Royaume-Uni, ont exprimé leur «vive préoccupation» après la récente vague de répression ordonnée par le régime.

Ces dernières semaines, plusieurs opposants au président Emmerson Mnangagwa ont été arrêtés pour avoir appelé à une manifestation, interdite pour cause de pandémie de coronavirus, dénonçant la corruption et la crise catastrophique que traverse le pays.

«Les libertés de la presse, d’opinion et de réunion sont universellement reconnues comme des droits fondamentaux et sont garanties par la Constitution du Zimbabwe», insistent les ambassadeurs du Canada, d’Allemagne, des Pays-Bas, de la Norvège, de la Pologne, du Royaume-Uni et des Etats-Unis.

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