Le pape François soutient le Pacte mondial pour les migrations
Le pape François a exprimé dimanche 16 décembre son soutien au Pacte mondial sur les migrations de l’ONU, appelant la communauté internationale à œuvrer «avec responsabilité, solidarité et compassion» vis-à-vis des migrants.
« Le Pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulière, dont l’objectif est d’être un cadre de référence pour la communauté internationale, a été adopté la semaine dernière à Marrakech, au Maroc », a déclaré le pape après la prière de l’Angélus, devant des milliers de fidèles réunis à la place Saint-Pierre au Vatican.
« Je souhaite donc que la communauté internationale puisse œuvrer, grâce à ce Pacte mondial, avec responsabilité, solidarité et compassion vis-à-vis de ceux, qui pour divers motifs, ont quitté leur pays », a ajouté la Pape qui a fait de la défense des migrants un point fort de son pontificat.
Plus de 150 pays ont adopté lundi à Marrakech le Pacte mondial sur les migrations des Nations unies.
Non contraignant, le Pacte recense des principes –défense des droits de l’Homme, des enfants, reconnaissance de la souveraineté nationale– et liste différentes options de coopération –échanges d’information et d’expertises, intégration des migrants etc. Il prône l’interdiction des détentions arbitraires, n’autorisant les arrestations qu’en dernier recours.
Le Pacte Mondial sur la migration, fait le choix de la solidarité responsable, avait affirmé le Roi Mohammed VI, soulignant qu’il appartient à la Communauté internationale de respecter pleinement le droit souverain de chacun de ses membres à déterminer et à mener sa propre politique migratoire.
«Aucun pays ne peut, à lui seul, faire face à ces enjeux», a insisté le souverain marocain. Il s’agit de «mettre fin au désordre, tout en mettant de l’humanité dans l’ordre», a souligné a-t-il dit.
«Notre Vision, c’est d’anticiper l’avenir, pour construire une mobilité ordonnée», indique le roi Mohammed VI, précisant que l’approche du Maroc, c’est de «tendre avec constance vers un équilibre salutaire entre réalisme et volontarisme; entre intérêts légitimes des Etats et respect des droits humains des migrants».