Le Burkina revoit sa politique sécuritaire

Alors que son « système sécuritaire n’a jamais été autant mis à l’épreuve que durant ces dernières années», les premières assises nationales sur la sécurité, qui réunissent à Ouagadougou près 600 personnes, ont été ouvertes mardi et devront aboutir à l’élaboration d’une nouvelle politique sécuritaire au Burkina Faso.

«Notre système sécuritaire n’a jamais été autant mis à l’épreuve que durant ces dernières années, avec la multiplication des attaques terroristes sur le sol national», a déclaré le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré à l’ouverture de ce forum national.

Près de 600 personnes, issues de toutes les couches socio-professionnelles et des 13 régions du pays, prennent part à ce forum qui avait été précédé de rencontres préparatoires dans tout le pays.

Plusieurs experts des Nations unies, dont une délégation conduite par le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU, Mohamed Ibn Chambas, prennent part également à ces assises nationales qui s’achèvent jeudi.

Au terme des travaux, les participants devront  élaborer une «véritable politique nationale de sécurité pour le Burkina Faso afin de répondre aux attentes des populations et des institutions en matière de sécurité», a dit M. Kaboré.

«C’est dans notre capacité à nous organiser, à unir nos intelligences et nos énergies que nous viendrons à bout de ces forces obscurantistes et prédatrices», a souligné le président burkinabé, appelant à « poursuivre la coopération sous-régionale en matière de sécurité ».

Et pour en finir avec ces nombreux putschs militaires qui ont émaillé l’histoire du pays depuis son indépendance en 1960, dont le dernier, manqué, en 2015,  le président Kaboré, a déclaré que le processus de réforme du secteur de la sécurité permettra «également de consolider le caractère républicain et professionnel des forces de défense et de sécurité».

Les participants au forum devraient également identifier le ministre de la Sécurité, Simon Compaoré, «les défis sécuritaires, les menaces et les besoins de sécurité… ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *