Une situation sécuritaire inquiétante en Côte d’Ivoire à la veille des Jeux de la Francophonie

Des tirs ont retenti dans la nuit de mercredi à jeudi, dans les quartiers de cocody et Yopougon à Abidjan, où le bilan officiel fait état d’un mort parmi les militants du Centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO) lors d’échange de tirs avec des hommes non encore identifiés.

Les motivations et l’identité de ces hommes armés restent inconnues à ce jour. Même l’armée ivoirienne parlait jeudi d’«individus non identifiés et encagoulés».

Ces incidents qui sont intervenus à deux jours de l’ouverture des jeux de la Francophonie, n’auront «aucun impact» sur la tenue de ce grand événement international à Abidjan, a affirmé ce jeudi, Dadouda Sanogo, directeur du Comité national des jeux (CNJF), lors d’une conférence de presse.

«Nous constatons une reprise des activités de façon correcte (…) Il n’y a pas de problème au niveau sécuritaire pour les jeux », a déclaré Dadouda, précisant que «des simulations ont été faites au niveau sécuritaire» permettent d’affirmer que les incidents qui ont éclaté dans la nuit de mercredi à jeudi à Abidjan, «n’auront aucun impact sur la sécurité» des jeux.

Sont attendus à ce rendez-vous d’Abidjan qui s’ouvre ce vendredi et se prolonge jusqu’au 30 juillet, près de 4.000 athlètes et artistes issus de 53 pays ayant en commun, la langue française.

Ce sera également l’occasion pour la Côte d’Ivoire de montrer qu’elle reste la première puissance francophone d’Afrique de l’Ouest, depuis son retour à la paix civile en 2011 suite à une décennie de troubles politico-militaires.

Selon Seriba Lawal, le directeur général du Comité international des jeux de la Francophonie, « les deux objectifs poursuivis, le renforcement de la cohésion sociale en Côte d’Ivoire et l’émergence économique, vont se retrouver ».

Les tirs qui ont éclaté à la veille de la compétition, surviennent quelques heures seulement après la nomination de Hamed Bakayoko au poste de ministre de la défense en remplacement d’Alain-Richard Donwahi, après les mutineries de janvier et mai.

 

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