De nouvelles nominations à la tête de l’armée burkinabé

Le président burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré a procédé à d’importants changements à la tête de son armée, dont le plus emblématique est le départ du patron de la gendarmerie nationale, Tuandaba Coulibaly.
Cet officier avait joué un rôle central lors de l’insurrection populaire d’octobre 2014, il est remplacé par le Colonel Marie Omer Tapsoba.
D’autres changements et non des moindres : l’état-major de l’armée de terre voit venir à sa tête le Colonel Major Léon Traoré, quand l’armée de l’air accueille son nouveau patron, le colonel Souleymane Ouédraogo.
Au total, six institutions ont connu des changements selon les décrets signés en fin de semaine dernière par le président de la République dans le cadre de la réorganisation du commandement des forces armées nationales.
Des changements qui pourrait être lié à l’actualité brulante estime Hervé Ouattara, ancien député du Conseil national de transition et président de Citoyens africains, pour la renaissance (CAR).
« Le procès de Blaise Compaoré et ses anciens ministres a démarré, on a appris aussi en tant qu’organisation de la société civile qu’il y a beaucoup de militaires des hommes de tenue qui ont des choses à dire, qui savent beaucoup, on attend de voir leur départ lié au fait que le procès de Blaise Compaoré et de ses ministres a amorcé, quoi qu’il en soit je sais que nous allons aboutir à quelque chose de bien pour le Burkina Faso », explique Hervé Ouattara.
C’est un nouveau type de leadership qui est clairement attendu des nouveaux promus au moment où le traitement de certains militaires et des familles de militaires morts au front a souvent fait des gorges chaudes et ou le combat pour la sécurité reprend du souffle avec la riposte menée en ce moment contre les terroristes.
« Ce qui est important, ce n’est pas le changement des hommes à la tête, c’est l’efficacité stratégique que ces hommes pourraient mettre en place pour la sécurité de notre pays, afin de sécuriser les Burkinabès », estime M. Ouattara.

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