La Libye et les Migrants au cœur d’une visite de Merkel au Caire et à Tunis

La chancelière allemande Angela Merkel achève ce vendredi une visite de deux jours dans les deux pays maghrébins, l’Egypte et la Tunisie.

Après l’étape du Caire, Merkel s’est rendue ce jeudi en Tunisie, où elle compte engager des discussions centrées sur la stabilisation de la Libye et les efforts à conjuguer pour endiguer les flux de migrants su sud et nord de la Méditerranée.

Le porte-parole de la chancelière allemande, Steffen Seibert a précisé sur Twitter, que la Libye, située entre ces deux pays, plongée dans le chaos depuis 2011 et tête de pont pour les migrants tentant de rejoindre l’Europe, sera au cœur des discussions d’Angela Merkel avec le président égyptien Abdel Fettah al-Sissi et avec le président tunisien Béji Caïd Essebsi.

Mme Merkel est sous pression en Allemagne et en Europe pour avoir ouvert son pays à plus d’un million de demandeurs d’asile, alors que le sujet risque de dominer la campagne des élections législatives du 24 septembre, lors desquelles elle vise un quatrième mandat.

Elle mettra à profit son séjour dans ces deux pays pour étudier en particulier, la fermeture des routes migratoires en Afrique vers la Libye, dont les frontières échappent à tout contrôle.

La même cause avait conduit la chancelière allemande à l’automne au Mali et au Niger. Elle avait prévu d’en faire autant en février à Alger, avant l’annulation de sa visite en raison de l’état de santé du président Abdelaziz Bouteflika.

D’autres sujet non moins important, notamment, « la coopération économique, des opportunités pour les compagnies allemandes en Egypte mais aussi de comment l’économie allemande peut aider à créer des emplois et des possibilités de formations pour les jeunes Egyptiens », a ajouté le porte de M. Merkel.

L’Egypte, comme la Tunisie, est en quête d’assistance et d’investissements pour relancer son économie minée par le chômage.

Selon les chiffres du gouvernement italien, quelque 13.400 arrivées ont été recensées en janvier et février, soit une hausse de 50 à 70% par rapport aux deux premiers mois de 2015 et 2016.

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