Les efforts de Hollande pour la paix sur le continent salués par le sommet Afrique-France

Le 27e sommet Afrique-France qui s’est clôturé ce samedi à Bamako, la capitale du Mali, a été dominé par plusieurs sujets, entre autres, la crise postélectorale en Gambie, la polémique sur un enfant tué par les soldats français au Mali, des questions de développement, les Adieux du président Français, François Hollande au continent.

François Hollande dont le mandat s’achève en mai, et qui ne briguera pas un second mandat a donc profité du Sommet Afrique-France pour faire ses adieux à l’Afrique en tant que Chef d’Etat.

Le président France a assuré les participants que « la France restera toujours au côté du Mali jusqu’à l’aboutissement du processus de paix, jusqu’à ce que l’Etat malien puisse avoir son autorité respectée sur l’ensemble du territoire malien ».

Une opération militaire française ordonnée par François Hollande avait stoppé net, une offensive de groupes jihadistes, en 2013. Ces groupes liés à Al-Qaïda, s’étaient emparés du nord du Mali et menaçaient de déferler sur Bamako.

Ses efforts en faveur de la paix en Afrique et particulières en Afrique de l’Ouest, ont été unanimement salués lors du sommet.

De tous les chefs d’Etat français, François Hollande « aura été celui dont le rapport avec l’Afrique aura été le plus sincère et le plus loyal », a loué le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, en présence d’une trentaine de dirigeants africains.

L’engagement pris par la France en 2013, de former 20.000 militaires africains par an, a été « tenu » et « même dépassé », a souligné Hollande, précisant que leur nombre, sera « porté à plus de 25.000 » au cours des trois prochaines années.

Cependant, le ministère français de la Défense a reconnu vendredi que des soldats français de la force Barkhane déployés dans le nord du Mali avaient tué fin novembre un combattant « qui s’est avéré être un mineur » au cours d’une opération anti-terroriste.

Au chapitre du développement, l’Agence française de développement (AFD), va augmenter de 15% ses engagements pour mobiliser 23 milliards d’euros pour le continent dans les cinq années à venir. Un Fonds d’investissement franco-africain doté de 76 millions d’euros sur 10 ans, le premier du genre, est aussi annoncé.

Sur la crise politique en Gambie, François Hollande a rappelé en présence du président gambien élu Adama Barrow, que « le choix des électeurs gambiens doit être respecté ».

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