L’Afrique sub-saharienne, ‘’pénalisée‘’ selon le FMI par la fuite des cerveaux

m-cLe Fonds monétaire international (FMI) a révélé ce mardi, que le nombre de travailleurs qualifiés qui quittent l’Afrique subsaharienne augmente rapidement et constitue une véritable «fuite des cerveaux» pénalisant ainsi le développement du continent.

«La fuite des cerveaux est particulièrement importante en Afrique subsaharienne», note l’institution internationale, précisant que ce boom migratoire est largement nourri par la rapide croissance de la population active dans les pays africains.

Le rapport du FMI sur les prévisions économiques mondiales révèle en effet que le chiffre des migrants africains à destination des pays les plus riches pourrait passer à 34 millions en 2050, contre près de 7 millions en 2013.

A titre d’exemple, le FMI cite le départ de docteurs et infirmières du Malawi et du Zimbabwe qui pèse sur le plan «purement économique, mais aussi social».

Trois principaux pays accueillent près de la moitié de la diaspora d’Afrique subsaharienne : La France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.

Pour les experts du FMI,  l’immigration de ces jeunes travailleurs qualifiés constitue  un lourd tribut pour une région dont le capital humain est déjà rare.

Toutefois, le rapport indique que les travailleurs qualifiés reviennent s’installer dans leur pays natal après quelques années à l’étranger pour apporter «de nouvelles compétences et expériences».

Le FMI relève aussi que l’aide financière des diasporas aux proches restés au pays constitue une source importante de devises et de soutien à la consommation locale, qui peut représenter jusqu’à un quart du produit intérieur brut (PIB), comme au Liberia.

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