Le Cameroun annonce la défaite militaire de Boko Haram

bokoh-camerounBoko Haram est « défait sur le terrain des opérations militaires » et il « fait désormais feu de tout bois pour semer le doute dans l’esprit des uns et des autres et tenter de démobiliser » les forces de défense et de sécurité au plan moral, a déclaré le ministre camerounais de la Communication et porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakary.

Dans un communiqué publié vendredi, en réaction à une dépêche d’agence de presse faisant état d’exactions commises par l’armée camerounaise lors d’opérations de ratissage aux abords de la frontière avec le Nigeria, (Extrême Nord), au cours desquelles quelque 150 citoyens nigérians auraient été exécutés, leurs habitations incendiées et leurs biens pillés et dérobés, Bakary a apporté ‘’un démenti formel et catégorique » à ces accusations. De telles accusations, a-t-il assuré, «ne peuvent être que le fait de manœuvres de Boko Haram et de ses partisans visant d’une part, à jeter le discrédit sur la bravoure et le professionnalisme » des forces de défense camerounaises, mais également ‘’à pâlir l’éclat des victoires cinglantes remportées sur le terrain des combats contre l’organisation terroriste » Boko Haram.

Ces manœuvres, a souligné le ministre, visent à jeter le discrédit sur le Cameroun et à entamer la sérénité qui prévaut entre le Cameroun et le Nigeria, dans une synergie grâce à laquelle le mouvement jihadiste, mis en déroute, se trouve désormais acculé dans ses derniers retranchements.

Les 900 otages libérés au terme des opérations menées par l’armée camerounaise du 26 au 28 novembre dernier, a poursuivi Tchiroma, sont des témoins oculaires et vivants pouvant attester qu’aucun assassinat ou exaction n’ont été commis contre des civils nigérians.

Selon le porte-parole du gouvernement, les opérations qui se déroulent depuis près d’un mois à la frontière avec le Nigeria se font dans le cadre d’une coopération étroite avec les forces du secteur n°1 de la Force mixte multinationale de la Commission du Bassin du Lac Tchad et bénéficient de la bienveillante collaboration des autorités officielles et des forces armées nigérianes.

Les militaires camerounais, a-t-il assuré, sont placés dans des dispositions idoines pour la protection et la préservation des droits humains dans leurs opérations qu’ils sont amenés à effectuer et ceux qui s’écartent de cette discipline doivent en répondre devant les instances disciplinaires appropriées, et le cas échéant devant les juridictions compétentes.

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