Au moins 17 mineurs portés disparus dans l’effondrement d’une mine illégale au Ghana

La police ghanéenne a annoncé qu’au moins dix-sept mineurs étaient recherchés mardi par les équipes de secours, après l’effondrement dimanche, d’une mine d’or illégale, située à Prestea-Nsuta, à environ 320 km à l’ouest d’Accra.

Plusieurs mineurs avaient réussi à sortir dimanche sains et saufs avant l’effondrement total de cette mine abandonnée de plus de 80 mètres de profondeur, alors que 17 qu’entre eux qui remontaient à la surface sont toujours portés disparus.

Selon Abraham Otabil, un porte-parole du ministère des Terres et des Ressources naturelles, la mine n’était plus censée être en activité et les mineurs n’avaient «aucun droit» d’être là.

Ibrahim Musoa, un des mineurs rescapés, a raconté avoir entendu «des bruits inhabituels» à l’intérieur de la mine, qui l’ont poussé à demander à ses compagnons d’arrêter leur activité pour remonter à la surface alors que «certains étaient réticents».Le chef de la police du district Atsu Dzinaku, a pour sa part,  précisé mardi que «des équipes de sauveteurs (…)  ont réussi à repérer un corps qu’ils tentent de sortir ».

«Ils étaient 17 et sont toujours piégés là-bas (…) Nous n’avons pas réussi à les sortir de là», a-t-il ajouté. Malgré son interdiction en début d’année,l’activité d’extraction dans des mines d’or artisanales et illégales au Ghana, connue sous le nom de « Galamsey », continue d’exister avec un impact négatif sur l’environnement, notamment les eaux et les forêts.

Le Ghana est le deuxième producteur d’or d’Afrique, après l’Afrique du Sud. Les accidents dans les mines illégales y sont fréquents. En 2010, au moins 45 personnes avaient été tuées dans l’effondrement d’une mine artisanale, en raison de fortes pluies.

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