FMI: La croissance en Afrique sub-saharienne au plus bas depuis 15 ans

fmiLa croissance dans la région sub-saharienne de l’Afrique est à son plus bas niveau depuis le début des années 2000, révèle un rapport du Fonds monétaire international (FMI).

Cette faible croissance s’explique selon les experts du FMI, par la chute des cours des matières premières et de la sécheresse.

« Le repli brutal des prix des matières premières et le durcissement des conditions de financement ont placé les économies les plus importantes (du continent) sous pression », note le FMI tout en exhortant les gouvernements à la mise en place de réformes qui pourraient favoriser la croissance à long terme.

Selon les calculs du FMI, la croissance moyenne dans la région Afrique s’établit à 3,5% en 2015 et devrait chuter à 3% cette année 2016, bien loin des 6% affichés lors de la décennie précédente.

Les deux plus gros producteurs de pétrole, le Nigeria et l’Angola, sont parmi les pays les plus touchés par la chute des prix, tout comme le Ghana, l’Afrique du Sud et la Zambie, exportateurs de matières premières.

« Une grave sécheresse dans des pays d’Afrique de l’Est et d’Afrique australe comme l’Ethiopie, le Malawi, le Zimbabwe font craindre une situation d’insécurité alimentaire pour des millions de personnes »,  ajoute l’étude.

Cependant, des  pays comme la Côte d’Ivoire, le Kenya ou le Sénégal font encore partie des bons élèves du continent avec des taux de croissance qui dépasse les 5%, et ce grâce notamment aux investissements qu’ils ont réalisé au niveau des infrastructures et la forte demande de leurs classes moyennes émergentes.

Le rapport de l’institution conclut néanmoins que malgré les défis, les prévisions de croissance pour l’Afrique sub-saharienne demeurent bonnes à moyen terme, grâce à un meilleur environnement pour les affaires et une population jeune.

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