Guinée : Un consortium pour exploiter le fer de Simandou

D’après de nombreuses estimations, la mine de fer de Simandou regorge de près de 5 milliards de tonnes de fer. Aussi, il n’est pas évident pour une seule compagnie d’exploiter un tel gisement. C’est pourquoi, les différentes parties engagées de cet ambitieux projet ont opté pour la création d’un consortium. Les bases de ce consortium ont été posées l’année dernière, lorsque l’australien Rio Tinto et le chinois Aluminium Corporation of China (CHINALCO) se sont liés par le biais d’un accord pour l’exploitation du gisement de Simandou.  Aussi, la partie chinoise s’est montrée très active dans la création de ce consortium : une des ses filiales, Chalco Hong Kong Ltd, travaillera donc de concert avec 4 autres sociétés chinoises, à savoir la China Harbor Engineering, la China-Africa Development Fund, la Baostell Resources et, enfin, une filiale de la China Railway Construction Corp. « Le consortium œuvrera pour faire du projet un exemple de coopération sincère entre les sociétés chinoises dans les investissements à l’étranger, tout en apportant de réels bénéfices aux habitants de Simandou », a déclaré le président de CHINALCO, M. Xiong Weiping, à l’occasion de la cérémonie officielle de création du consortium.

Pour ce qui est des intérêts des villageois de la région de Simandou, la partie australienne est un peu en avance par rapport à ses partenaires chinois. En effet, Rio Tinto s’est engagé en août dernier à développer la localité de Beyla, moyennant une enveloppe de 2 millions de dollars américains. Cela passera notamment par la dotation d’infrastructures routières, sanitaires et éducatives.

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