RDC: Un mort dans une nouvelle épidémie d’Ebola

La nouvelle épidémie d’Ebola qui s’est déclarée dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo a fait un mort, a précisé jeudi le ministre de la santé Dr Oly Ilunga.

Le ministre a déclaré que le bilan de l’épidémie s’est alourdi à 11 cas, parmi lesquels deux membres du personnel soignant. «Depuis que l’épidémie a été déclarée, il n’y a eu qu’un mort dans la nuit du 9 mai et la personne décédée est un professionnel de la santé», confie Dr Ilunga.

«Mais bien avant que l’épidémie ne soit déclarée, il y a eu 17 morts communautaires suspects et les investigations n’ont pas confirmé qu’il s’agissait des cas d’Ebola», indique le ministre rectifiant le nombre de 17 morts qui était récemment publié dans les médias.

Les autorités congolaises et leurs partenaires ont indiqué mercredi qu’ils organisaient la réponse face à cette nouvelle épidémie de fièvre hémorragique Ebola.

L’Organisation mondiale de la Santé «a débloqué un million de dollars» pour «stopper la propagation d’Ebola dans les provinces et les pays voisins», a indiqué un représentant de l’agence humanitaire des Nations unies (Ocha) à la presse.

Le gouvernement nigérian s’est également dit «préoccupé» mercredi par la nouvelle épidémie de fièvre hémorragique Ebola qui s’est déclarée en RDC. «Le gouvernement fédéral a mis en place un programme d’urgence de surveillance de toutes les activités terrestres et aériennes aux frontières, pour assurer que les Nigérians soient en sécurité», a déclaré Isaac Adewole, ministre de la santé nigérian à l’issue du conseil des ministres.

Apparue pour la première fois dans l’ex-Zaïre (actuelle RDC) en 1976, la fièvre hémorragique Ebola vient d’un virus qui se transmet par contact physique avec des liquides corporels infectés. Le gibier de brousse est considéré comme un vecteur potentiel. La dernière épidémie en RDC remonte à 2017. Rapidement circonscrite, elle avait fait officiellement quatre morts.

L’épidémie d’Ebola la plus violente de l’histoire avait frappé l’Afrique de l’Ouest entre fin 2013 et 2016, causant plus de 11.300 morts sur quelque 29.000 cas recensés, à plus de 99% en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone.

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