Dimitri Medvedev au Maroc pour des entretiens centrés sur l’économie et le terrorisme

Le Premier ministre russe, Dimitri Medvedev qui est actuellement en visite officielle en Algérie, est attendu ce mardi, au Maroc où il doit aborder avec les dirigeants marocains, de nombreuses questions dont la coopération économique entre les deux pays et le dossier du Sahara.

Dimitri Medvedev, ancien chef de l’Etat et actuel premier ministre de la Fédération de Russie, accompagné d’une délégation d’hommes d’affaires russes discuteront des échanges commerciaux avec le Maroc, dans des domaines aussi divers que l’industrie, l’agriculture, le tourisme ou encore la culture.

Medvedev devrait être également reçu en audience par le Roi Mohammed VI et le chef du gouvernement, Saad Eddine El Othmani, avec lesquels il abordera notamment le dossier du Sahara et sera accueilli au siège du Parlement marocain à Rabat.

La visite du premier ministre Russe au Maroc avait été annoncée en juillet dernier, par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita qui assistait à Moscou, à la sixième session de la commission mixte Maroc-Russie.

Les deux pays ont consolidé leur rapprochement lors de la visite du Roi Mohamed VI en mars 2016 en Russie pour nouer des alliances économiques et chercher de nouveaux soutiens sur la question du Sahara occidental.

Le Maroc exporte des produits agro-alimentaires vers la Russie et en importe essentiellement des hydrocarbures. Les Marocains veulent élargir leur offre sur d’autres secteurs plus porteurs et sont ouverts à une coopération plus poussée en matière d’armement.

Avant son déplacement au Maroc, M. Medvedev se trouvait ce lundi à Alger, où il a rencontré le premier ministre Ahmed Ouyahia et le Président Abdelaziz Bouteflika.

Lors d’un entretien accordé à la presse locale, M. Medvedev a indiqué avoir eu des réunions avec les responsables algériens en rapport avec les ventes d’armes. Le Premier ministre russe a également précisé que son pays était prêt à offrir ses technologies et ses solutions techniques à l’Algérie si celle-ci «décide de créer une industrie nucléaire».

Les discussions entre les deux pays ont également porté sur d’autres accords économiques à savoir : le secteur énergétique nucléaire, l’industrie agroalimentaire, l’extraction de ressources, le transport maritime, les hautes technologies et de l’espace, le bâtiment et l’industrie pharmaceutique.

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