Buhari affirme depuis Londres, bien récupérer de sa maladie

La présidence du Nigeria a annoncé ce mardi dans un communiqué, que le président Muhammadu Buhari, a déclaré bien récupérer de sa maladie et être prêt à quitter Londres pour reprendre ses fonctions dès qu’il aura le feu vert de ses médecins.

Dans une lettre adressée à son Homologue guinéen Alpha Condé, pour le remercier d’avoir, la semaine dernière, appelé à des prières pour son bon rétablissement, le président Buhari lui a répondu que «votre Excellence aura plaisir à apprendre que je fais des progrès satisfaisants et, dès que les médecins me l’auront conseillé, j’irai reprendre mes fonctions et continuer de servir le peuple nigérian qui m’a élu et prie tous les jours pour mon rétablissement », précise le communiqué de la présidence du Nigeria.

La présidence nigériane avait déjà rassuré ce week-end sur l’état de santé de Buhari en publiant une photo où on le voit, souriant, participer à une rencontre avec une délégation de gouverneurs nigérians à la résidence de l’ambassade du Nigeria à Londres.

L’état de santé du président Buhari suscite polémiques et spéculations au Nigeria depuis la mi-2016, date à laquelle il s’était rendu pour la première fois à Londres pour suivre un traitement. Son absence prolongée avait provoqué des spéculations sur la gravité du mal dont il souffrait, aggravée par le manque de transparence de ses proches sur la nature de sa maladie.

Le concerné avait lui-même déclaré, à son retour début mars à Abuja, n’avoir «jamais été aussi malade» de sa vie, révélant avoir subi des transfusions sanguines et de nombreux examens à Londres.

Le vice-président nigérian Yemi Osinbajo assure l’intérim pour éviter une paralysie politique du pays le plus peuplé d’Afrique et premier producteur de pétrole du continent.

La prochaine présidentielle doit avoir lieu en 2019. En attendant cette échéance environ 500 jeunes ont défilé mardi en direction de l’Assemblée nationale dans la capitale Abuja pour appeler les parlementaires à abaisser l’âge minimum pour exercer des fonctions politiques en marge d’un débat à ce sujet au Parlement.

Les parlementaires vont débattre de l’abaissement de l’âge minimum de 40 à 35 ans pour la fonction de chef de l’Etat, de 35 à 30 ans pour les gouverneurs d’Etat et de 30 à 25 ans pour les députés et sénateurs. Au Nigeria, la majorité des votants (55,4%) est âgée de 18 à 35 ans.

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