RDC : La crise au sein de l’opposition freine le dialogue politique selon l’ONU

La Mission de l’ONU en République démocratique du Congo (Monusco) a estimé mercredi à Kinshasa que la « scission au sein du Rassemblement » de l’opposition bloquait l’application de l’accord de sortie de crise politique.

Cette situation au sein du Rassemblement, un groupement politique créé en juin 2016 autour de Etienne Tshisekedi, « paralyse quelque peu le travail de la Cenco » a estimé Antoine Bambara, directeur de l’information publique de la Monusco.

Sous l’égide de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), les partis d’opposition et la majorité au pouvoir ont conclu le 31 décembre dernier un accord de cogestion du pouvoir en attendant la nouvelle date de la présidentielle.

Mais après la mort le 1er février à Bruxelles de Tshisekedi à 84 ans, le Rassemblement fait face à des divisions internes, alors que Félix Tshisekedi a été désigné pour succéder à son père.

Lundi, l’Église catholique avait recommandé « vivement à toutes les composantes du Rassemblement de privilégier l’unité » pour « faire avancer les choses » vers une cogestion pacifique entre majorité et opposition jusqu’à des élections prévues fin 2017.

Le Haut-commissaire aux droits de l’homme pour les Nations unies, ZeidRa’ad al-Hussein, a par ailleurs demandé mercredi qu’une enquête de haut niveau soit dépêchée dans la région du Kasaï en RDC où, selon lui, trois fosses communes ont été découvertes en rapport avec les violences enregistrées dans l’insurrection du groupe KamwinaNsapu.

Selon l’ONU, les violences entre les forces de l’ordre et la milice de KamwinaNsapuont fait plus de 200.000 déplacées depuis le début de conflit tandis que plus de 400 sont mortes de suites d’affrontements.

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