Centrafrique : Amélioration du suivi de la production minière

Les Etats-Unis d’Amérique ont mis à la disposition du gouvernement de la République Centrafricaine une cellule de Système d’Information Géongraphique (SIG). Cette structure va permettre aux autorités locales de mieux suivre et d’analyser avec plus d’efficacité toute information liée à l’exploitation minière. En clair, il s’agit d’une modernisation de la traçabilité de la production minière centrafricaine, afin d’en assurer le contrôle : «le suivi du diamant et de l’or sera fait du chantier jusqu’à l’exportation, à travers des informations géographiques centralisées au niveau du département», confiait M. Armel Ganzi, responsable du projet SIG.

La cellule du SIG est un don du gouvernement américain dans le cadre du projet « Droits de Propriété et Développement du Diamant Artisanal » (DPDDA). L’Agence Américaine pour le Développement International (USAID) a soutenu, à hauteur de 9 millions de F CFA (18 000 dollars américains) l’achat du mobilier ainsi que la réhabilitation de ce bureau. Il a été également équipé d’ordinateurs comportant la version récente du logiciel d’information géographique.  Cette technologie permettra la vulgarisation de l’information minière, surtout en faveur de la population centrafricaine, laquelle reste sous-informée sur la question.

Le SIG trouve toute son importance en Centrafrique. En effet, bien qu’ayant un sous-sol riche en diamants de joaillerie, ce pays ne décolle pas  économiquement. La faute aux diverses contrebandes dont le secteur diamantaire est victime. Cette situation rafle la moitié de la production annuelle de la pierre précieuse, laquelle dépasse normalement le million de carats. Une telle initiative est donc salutaire pour l’économie centrafricaine

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