Congo : la Banque mondiale salue la baisse de 16% du taux de pauvreté

congo-pauvreteLe représentant résident de la banque mondiale au Congo, Djibrila Issa, a salué, en début de semaine, les efforts du gouvernement congolais dans la lutte contre la pauvreté ces 10 dernières années. En effet, selon les estimations de la banque mondiale, le taux de pauvreté dans le pays est passé, entre 2005 et 2015, de 51% à 36%.
 
« Le Congo a connu au cours de ces dernières années, une croissance économique très forte qui a permis de faire des progrès indéniables en matière de réduction de la pauvreté », a-t-il déclaré à l’ouverture de la 3ème rencontre annuelle de la communauté de pratiques des transferts sociaux monétaires des pays francophones d’Afrique de l’ouest et du centre, qui s’est ouverte mardi dernier  à Brazzaville.
 
« Selon des estimations de la banque mondiale, le taux de pauvreté au Congo est passé de 51% en 2OO5 à 41% en 2011, et nous estimons qu’il se situe autour de 36% en 2015, ce qui est une amélioration même par rapport aux chiffres du gouvernement »,  a commenté M. Issa  relevant que cette forte croissance n’a pas été suffisamment inclusive et s’est surtout traduite par un accroissement des inégalités et de la vulnérabilité.
 
La stratégie des transferts sociaux monétaires au Congo est gérée par le ministère des affaires sociales, de l’action humanitaire et de la solidarité à travers, notamment, « le projet Lisungui système de filets sociaux » et « Les filets de sécurité alimentaire», qui sont des projets cofinancés par le Congo, la Banque Mondiale et le Programme Alimentaire Mondiale (PAM).
 
Les transferts sociaux monétaires contribuent directement à la réduction de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire qui touche, selon des chiffres officiels, plus de 14% de la population au Congo.
 
Mis en place en 2012 par le Congo avec le soutien du PAM, « Le filet de sécurité alimentaire » permet, entre autres, d’améliorer la consommation alimentaire des populations vulnérables ainsi que les conditions de vie des ménages affectés par le VIH/Sida ou la tuberculose.
 
« Filet de sécurité alimentaire » donne des bons électroniques à 6.138 ménages qu’ils vont échanger chez des boutiquiers contre des vivres.
 
Le projet Lisungi, par contre, octroie des allocations trimestrielles aux ménages pauvres et aux personnes âgées et couvre, depuis son lancement, environ 5.000 ménages et 1.000 personnes âgées dans les villes de Pointe-Noire, Oyo, Makoua et Brazzaville.

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