La France souhaite aider l’Algérie et le Maroc dans la lutte contre les migrations illégales

Le ministre français de l’Intérieur, Gérard Collomb a jugé nécessaire d’aider les pays de transit, tels que l’Algérie et le Maroc, à empêcher les départs de migrants vers l’Europe, alors que le flux arrivant en Espagne est devenu, selon lui, «préoccupant».
L’Algérie et le Maroc sont «prêts à travailler avec nous» pour éviter les traversées «mais sécuriser leurs frontières est compliqué et nécessite des financements. Nous devons les aider», a affirmé le ministre français dans une interview à l’hebdomadaire l’Express.
Selon le ministre de l’Intérieur, la mesure principale à mettre en place est de travailler «en amont avec les pays d’origine et de transit» avec pour objectif «d’éviter les traversées et les risques qu’elles comportent pour la vie de ceux qui les entreprennent».
Gérard Colomb a ensuite cité l’exemple de la coopération avec le Niger dans la lutte contre les départs vers la Libye à travers le désert. Cette stratégie doit être poursuivie d’après lui, avec des pays comme l’Algérie ou le Maroc. Le ministre de l’Intérieur a toutefois affirmé que la majorité du travail se «joue au niveau européen et dans le travail avec les pays d’origine».
L’Union européenne qui semble du même avis, a approuvé le dimanche 16 septembre, l’octroi au Maroc d’une aide évaluée à 275 millions de dollars, afin de soutenir la création d’emplois pour endiguer le flux migratoire provenant du royaume.
Ce montant s’ajoute aux 90,5 millions d’euros débloqué le 6 juillet dernier, par la commission européenne pour le financement de trois nouveaux programmes relatifs à la gestion des frontières et à la migration en Afrique du Nord.
Au total, 461 millions d’euros ont été alloués à la région afin de financer 19 programmes d’aide à la gestion des frontières mais aussi à la protection des migrants et des réfugiés demandeurs d’asile.

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