L’Union européenne compte relancer sa coopération avec l’Afrique

La Haute représentante de l’Union Européenne (UE) pour les affaires étrangères, Federica Mogherini a déclaré lors d’une réunion à Bruxelles, que l’UE veut donner un « nouvel élan » à son « partenariat stratégique » avec l’Afrique en dépassant son rôle de principal bailleur de fonds pour coopérer davantage sur la sécurité, le climat, l’économie ou l’immigration.

Alors que les dirigeants de l’UE doivent retrouver leurs homologues africains pour un sommet fin novembre à Abidjan, Mme Mogherini a insisté sur la nécessité d’«offrir des opportunités aux jeunes en Europe et en Afrique»,car estime-t-elle, «c’est le meilleur moyen de gérer les migrations, mais aussi de prévenir la radicalisation».

Mme Mogherini a également suggéré à l’UE de passer d’une «approche traditionnelle, centrée uniquement sur l’aide, à un partenariat véritable avec l’Afrique dans tous les domaines, du changement climatique à la sécurité, le développement économique, les migrations et évidemment le soutien humanitaire».

De son côté, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a défini les priorités des états africains notamment,  les questions de la jeunesse, de l’emploi, et des moyens de «bénéficier des dividendes démographiques et du développement du continent », ainsi que les questions de la paix et du développement.

Dans ces domaines, la Haute représentante de l’UE a assuré Faki Mahamat, de la « volonté forte » des Européens « d’investir dans un partenariat stratégique entre l’UE et l’UA ».

Ils ont également convenu d’une stratégie commune de lutte contre le terrorisme et l’immigration clandestine.

« Renvoyer des gens, construire des camps, construire des barrières ne pourra jamais régler ce problème. Il est plus profond », a estimé Faki Mahamat.

L’UE a développé des programmes spécifiques pour aider d’importants pays de transit ou d’origine en Afrique comme l’Ethiopie, le Mali ou le Nigeria.

L’UE, avec ses 28 Etats membres est le principal investisseur et partenaire commercial de l’Afrique. Elle est aussi la première source de transferts de fonds d’Africains venus y travailler, selon la Commission européenne.

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