Bénin : L’heure du bilan du PROVAC

Depuis l’année dernière, l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA), en collaboration avec le Ministère béninois de l’Agriculture, la Pêche et l’Elevage, a amorcé un Projet de Vulgarisation de l’Aquaculture Continentale (PROVAC), destiné à valoriser les eaux douces du pays afin de suppléer aux captures de la pêche béninoise. Un an après le lancement du PROVAC est venu l’heure d’un premier bilan, organisé par les autorités du Ministère de tutelle ce mardi 21 Juin au Novotel Orisha de Cotonou.

En fait, l’idée d’initier le PROVAC est née au vu du constat de la surexploitation des ressources halieutiques béninoises à cause de leur insuffisance face à la demande locale. Une manière de procéder qui expose ces ressources à l’épuisement. C’est pourquoi, au travers de ce projet, il était question de recourir à l’alternative de l’aquaculture, une pratique sous-utilisée au Bénin. Cela passait par la promotion de la méthode auprès des pisciculteurs des 7 départements du Sud du pays et, aussi, par la formation de ceux-ci afin qu’ils puissent disposés d’outils sur l’aquaculture continentale pour la mettre ensuite en pratique avec succès.

Au final de cette rencontre de bilan, les initiateurs du projet ont constaté diverses avancées en cette seule année de développement : des étangs ont été construits dans les départements-cibles, des formations ont été organisées, à l’instar de celle de la commune d’Adjarra en faveur d’une vingtaine de pisciculteurs et techniciens, pour un total de plus de 200 personnes en février dernier, des actions de renforcement de capacité des pisciculteurs ont eu lieu, notamment, en ce qui concerne la gestion financière de leurs fermes, et, également, une baisse de la surexploitation des ressources halieutiques au Bénin a été notée. Prévu encore pour deux ans, le PROVAC aura ainsi l’occasion d’améliorer son bilan dans l’avenir.

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