La Chine, l’Afrique Centrale et la surexploitation des bois tropicaux

La Chine exploite les bois tropicaux de l’Afrique centrale pour répondre à son énorme besoin en bois. En 2007, l’Afrique centrale a exporté 7,9 millions de m3 de bois brut, dont 30% en Chine. Au Congo, la société chinoise d’exploitation forestière Yuan Dong (SEFYD) a investi près de 11,63 millions de dollars dans le secteur forestier pour augmenter la production nationale. La société Gabon export bois à capitaux français, qui possède plus de 1,47 millions d’hectares de forêts, a été rachetée à 94,42 millions de dollars par le groupe chinois Shengyang. Mais très souvent les bois sont abattus de façon illégale. La Chine est le premier importateur et exportateur mondial de bois illégal ; elle importe chaque année 20 millions de mètres cubes de bois illégal. Cependant l’exploitation forestière illégale fait perdre au Cameroun environ 10,58 millions chaque année, alors que les bois sont censés aider à lutter contre le changement climatique. Mais avec l’accord qu’il a passé avec l’UE, on note la réduction de l’abattage illégale du bois dans le pays. Face à la disparition de certaines espèces rares, les gouvernements des pays de traitement doivent prendre des mesures supplémentaires et plus significatives pour diminuer les émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts dans les pays en développement.

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