L’univers minier zimbabwéen en pleine rénovation

Situé en Afrique austral, le Zimbabwe autrefois qualifié de grenier puis de pays à économie inflationniste, se distingue malgré toutes ses tares, par son sous-sol qui demeure le meilleur de l’Afrique austral. Ne disposant pas d’ouverture sur la mer, le Zimbabwe est l’un des rares pays qui a pu construire son économie en se basant sur l’agriculture et surtout sur son secteur minier.
Depuis les découvertes des richesses contenues dans son sous-sol à nos jours, les entreprises en charge de l’exploitation sont ne sont principalement que des firmes étrangères.
Ce sont notamment, la société australo-britannique rio Tinto, la britannique anglo American, la minière canadienne caledonia mining et le sud-africain impala platinium. Ces entreprises depuis leurs installations, exportent leurs capitaux vers l’extérieur laissant ainsi pour contre l’économie zimbabwéenne. Encore faut-il négliger que les investissements au sein d’un pays donné,  sont essentiellement génératrices de nombreuses richesses, ce qui bien entendu réduit considérablement ses inégalités d’ordres sociales et économiques.
Selon de M. Savior Kasukuwere, ministre de l’économie zimbabwéenne qui s’est récemment adressé à la presse National, le Zimbabwe aurait perçu que 4 millions de dollars en termes d’impôts  en 2010, sachant très bien que les chiffres réalisés par ce secteur atteignaient 1,7 milliards de dollars, ce qui représentait près de 30% du PIB national.
Le gouvernement Zimbabwéen, en réaction à la perception des  revenus fiscaux, qu’il estime être injuste et insuffisant, décide de prendre des mesures sévères à savoir,  nationaliser son secteur minier par le biais d’un fonds souverain qui lui servira d’assise de  base à l’économie national.  La part des actions des firmes revenant à l’économie Zimbabwéenne, s’élève à 51%.
Cette mesure  prise le mercredi 09 mars 2011 par le gouvernement, sera publiée ce vendredi et entrera en vigueur la semaine prochaine.

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