L’adhésion du Burundi à la CEA à l’origine de pertes fiscales

En visite depuis lundi à Bujumbura, la capitale du Burundi, le secrétaire général du Marché Commun d’Afrique Orientale et Australe (COMESA), Mr Sindiso Ngwenya, a déclaré que l’adhésion du Burundi à la Communauté Est-Africaine (CEA) de libre échange en 2007 a déjà fait perdre à l’organisation des rentrées fiscales de l’ordre de 12 millions d’euros.

Sur le plan socio-économique, le Burundi est considéré comme étant le maillon le plus faible de la Communauté Est-Africaine de libre échange. Le tissu industriel national est à l’état embryonnaire, ce qui favorise l’entrée libre de la presque totalité des biens importés. Selon Mr Sindiso Ngwenya, la COMESA a déjà débloqué une première tranche de 4.4 millions d’euros et doit encore décaisser un acompte de 8 millions d’euros dans les prochains jours pour compenser les pertes fiscales induites par l’adhésion du Burundi à la CEA. La contribution du COMESA devrait permettre à l’Etat burundais de faire des économies et de financer des programmes sociaux dans les secteurs de l’éducation et de la santé.

La CEA est un vaste ensemble dont l’objectif principal est la promotion de l’intégration régionale à travers le développement du commerce et de l’investissement. Ses pays membres sont le Burundi, Djibouti, l’Egypte, l’Erythrée, l’Ethiopie, le Kenya, la Lybie, Madagascar, le Malawi, Maurice, l’Ouganda, la République Démocratique du Congo, le Rwanda, les Seychelles, le Soudan, le Swaziland, la Tanzanie, l’Union des Comores, la Zambie et le Zimbabwe.

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