IBK va faire de la «sécurisation» du Mali, la priorité de son second mandat

Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a promis de mettre en priorité la «sécurisation» du Mali, à l’occasion du 58e anniversaire de l’indépendance du pays et du début de son second mandat.

«La sécurisation du territoire national du Mali demeure notre priorité», a-t-il déclaré devant ses hôtes étrangers, après avoir déposé une gerbe au pied du Monument de l’Indépendance, dans le centre de la capitale, Bamako.

S’il reconnait que la concrétisation des accords de paix signés à Alger en 2015 avec l’ex-rébellion à dominante touareg «a longtemps souffert de l’instauration tardive de relations de confiance entre les différents protagonistes», le président Keita estime que «la situation s’améliore, tant au nord qu’au centre du pays», appelant néanmoins à ne pas «sous-estimer les efforts exceptionnels encore à déployer».

Le président français Emmanuel Macron était représenté samedi à Bamako par son ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. «Le Mali a retrouvé sa fierté et les conditions sont réunies pour qu’une phase de stabilisation et de réconciliation se mette en œuvre, tous les éléments sont là », a déclaré Le Drian, qui sent «une réelle volonté» en ce sens du président du mali et du Premier ministre Souleymou Boubeye Maïga qu’il a rencontrés.

Les partisans du candidat malheureux à la présidentielle, Soumaïla Cissé, continuent pour leur part de contester la victoire de d’IBK, entérinée par la Cour constitutionnelle mais entachée, selon eux, de «fraudes massives».

Dans une déclaration écrite, Soumaïla Cissé, tout en fustigeant à nouveau un «hold-up électoral», a jugé «impératif de renouer avec le dialogue» afin de «rétablir un minimum de confiance pour aller, de nouveau, aux urnes», alors que le premier tour des élections législatives est prévu le 25 novembre.

«J’aurais souhaité que les résultats de la présidentielle soient acceptés par tous afin que nous puissions consacrer nos énergies et nos intelligences à surmonter les adversités. Mais mon vœu n’a pas été réalisé…», lui a répondu samedi le président malien IBK, tout en assurant que sa main «reste tendue».

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