Le bilan de l’épidémie de cholera en Algérie passe à près de 60 cas confirmés

Le ministère algérien de la Santé a livré ce mardi un nouveau bilan des victimes de l’épidémie de choléra qui sévit dans le pays, qui s’élève désormais à « 59 cas de choléra confirmés» répartis dans cinq régions du pays, dont 11 dans la capitale, Alger.

Deux personnes sont morts par cette maladie dans l’hôpital de Boufarik dans la wilaya (préfecture) de Blida (environ 50 km au sud d’Alger), principal foyer de l’épidémie, où ont été signalés 30 cas confirmés. Le ministère a indiqué également que 66 personnes ont pu sortir de l’hôpital.

Une  personne souffrant de diarrhées aiguës est en outre décédée mardi dans le même hôpital. Les analyses sont en cours pour vérifier la présence ou non du vibrion du choléra dans son organisme, a confié à la presse  le directeur de l’établissement, Reda Daghbouche.

Dans certaines localités, notamment  dans la wilaya de Tipaza (70 km à l’ouest d’Alger), où les autorités ont condamné une source d’eau contaminée par le vibrion du choléra, 14 cas sont désormais recensés. A Alger, les analyses ont confirmé le diagnostic du choléra chez 11 malades suspects.

Dans la préfecture de Bouira (une centaine de km au sud-est d’Alger), aucun cas supplémentaire n’a été recensé depuis les trois premiers malades détectés début août, et un seul cas reste confirmé dans celle de Médéa (80 km au sud-est d’Alger).

Le gouvernement algérien était dimanche sous le feu des critiques des médias et des réseaux sociaux qui lui reprochent la mauvaise gestion de cette épidémie de choléra et le manque de communication.

Plusieurs journaux notent qu’il aura fallu près de deux semaines aux autorités pour annoncer la résurgence du choléra en Algérie, où aucun cas n’était signalé depuis 1996 et dont la dernière épidémie d’ampleur remonte à 1986.

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