Le G5 Sahel se dote d’un organe de contrôle

Les parlements des cinq pays membres du G5 Sahel ont décidé à Niamey, de mettre sur pied un organe de contrôle de la gouvernance du G5 Sahel, une force conjointe (Mali, Tchad, Mauritanie, Burkina Faso et Niger) qui à terme est appelée à prendre le relais de la force française Barkhane déployée notamment dans le nord du Mali où elle combat les groupes jihadistes.

« Le terrorisme et la pauvreté concernent d’abord les peuples, et pour les combattre, les représentants de ces peuples doivent être associés à tous les niveaux», a déclaré Ousseini Tinni, président du Parlement nigérien à l’ouverture de cette rencontre d’une journée élargie aux Parlements français et européen.

Pour mener efficacement les actions du G5 Sahel, « il est normal que les gouvernants aient une caution de légitimité que constitue les parlementaires’ », a indiqué  le ministre nigérien de la défense Kala Moutari.

L’objectif est d’améliorer l’orientation stratégique de l’organisme mis en place par cinq Etats sahéliens dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

Au-delà de l’amélioration de l’orientation stratégique du G5 Sahel, l’organe crée et regroupant les parlements des cinq pays membres aidera dans l’appropriation par les populations des états membres des objectifs de l’organisation créée en 2014 pour répondre aux défis, notamment sécuritaire, auxquels fait face la région sahélo-saharienne.

Lancée en 2017, la force conjointe du G5 Sahel (Mali, Tchad, Mauritanie, Burkina Faso et Niger) est à terme appelée à prendre le relais de la force française Barkhane déployée notamment dans le nord du Mali où elle combat les groupes jihadistes.

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