Le Premier ministre algérien souhaite un 5e mandat du président Bouteflika

Le Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia a émis le souhait à l’instar du chef du parti Front de Libération Nationale (FLN) au pouvoir, de voir le président Abdelaziz Bouteflika briguer un 5e mandat au terme de son mandat actuel qui s’achève en avril 2019. 

« Nous ne pourrions être que ravis que le président poursuive ses fonctions à la tête de l’Etat », a déclaré Ouyahia lors d’une conférence de presse tenue dimanche à Alger.

Avant lui, Djamel Ould-Abbès, secrétaire général du Front de libération national, le parti du président Bouteflika, avait publiquement fait part le 7 avril dernier, du «souhait et du désir des militants du FLN de le voir poursuivre son œuvre» après 2019.

«Au nom de tous les militants du parti du FLN, au nombre de 700.000, et au nom de ses partisans et ses sympathisants, je m’engage en tant que secrétaire général à transmettre au président de la République les souhaits et le désir des militants de le voir poursuivre son œuvre», avait déclaré Ould-Abbès, cité par l’agence APS.

En Algérie, une probable nouvelle candidature du président Bouteflika, 81 ans, au pouvoir depuis 1999 et très affaibli depuis cinq ans par les séquelles d’un accident vasculaire cérébral (AVC), suscite un grande polémique.

Le 9 avril, Bouteflika qui a perdu son pouvoir d’élocution et se meut dans un  fauteuil roulant, avait fait une de ses rarissimes apparition en public, en inaugurant dans le centre d’Alger, une mosquée historique rénovée et deux nouvelles stations de métro.

Cette sortie «a été pour le peuple algérien l’occasion de voir son président et l’image ne ment pas», s’est félicité le premier ministre, estimant qu’elle avait permis de montrer que «le président n’est pas une ‘poupée’», en réponse à ceux qui doutent de son état de santé et sa capacité à gouverner alors qu’il est pratiquement paralysé par un AVC qui sérieusement réduit sa mobilité et son élocution.

Le président Bouteflika a été élu pour un 4e mandat en 2014, un an après un AVC qui l’avait conduit d’urgence dans l’hôpital du Val-de-Grâce à Paris où il avait séjourné plus de deux mois.

Ces derniers mois, il a fait une apparition sur le petit écran de la seule télévision publique, alors qu’il présidait le conseil des ministres à sa résidence médicalisée ou il reçoit de rares dirigeants étrangers.

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