Le nouveau président du Liberia, George Weah promet de lutter contre la corruption

La légende du football George Weah est devenu officiellement le nouveau président du Liberia en prêtant serment ce lundi devant une foule de plus de 35.000 personnes et des chefs d’Etat africains.

Le successeur de Hélène Johnson Sirleaf a promis de préserver les acquis démocratiques, de lutter contre la corruption et de construire un Liberia «d’égalité, de liberté, de dignité et de respect». Il a appelé tous ses concitoyens à l’aider dans cette tâche et a insisté sur les liens entre son pays et ses partenaires étrangers, Américains, Européens, Chinois et Africains.

«J’ai passé beaucoup d’années de ma vie dans des stades, mais le sentiment que j’éprouve aujourd’hui est incomparable», a déclaré, Weah, seul Africain à avoir remporté le Ballon d’or, en 1995, facile vainqueur du second tour face au vice-président sortant Joseph Boakai le 26 décembre.

«Unis, nous sommes certains de réussir en tant que nation. Divisés, nous sommes certains d’échouer», a ajouté George Weah, le deuxième président du Liberia, après Samuel Doe (1980-1990), à ne pas appartenir à l’élite «américano-libérienne» descendant d’esclaves affranchis qui domine la vie politique du pays depuis 170 ans.

Le nouveau président devra s’attaquer en priorité au volet l’économique de son mandat, dans un pays marqué par deux sanglantes guerres civiles entre 1989 et 2003, qui ont fait plus de 150.000 morts, et récemment malmené par l’épidémie d’Ebola.

L’économie du Liberia est largement dépendante du caoutchouc et du minerai de fer.

Weah devra donc assurer la stabilité, créer un climat propice à l’investissement afin d’attirer des investisseurs étrangers et donner une réponse aux espoirs d’emplois des jeunes qui l’ont porté massivement porté au pouvoir.

Beaucoup de libériens, nourrissent d’ailleurs, l’espoir d’un véritable changement dans leur vie quotidienne, notamment en matière d’emploi et d’éducation. La sénatrice Jewel Howard-Taylor, élue vice-présidente et ex-épouse de l’ancien chef de guerre et président Charles Taylor (1997-2003), a également prêté serment.

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