Le président togolais promet un dialogue dans «quelques semaines» avec l’opposition

Le chef de l’État togolais, Faure Gnassingbé a profité lundi d’une «visite d’amitié et de travail», à Abidjan, à la veille du sommet Union africaine-Union européenne, pour aborder la question du dialogue politique au Togo avec son homologue ivoirien Alassane Ouattara, imputant la responsabilité de l’impasse actuelle à l’opposition.

Le président Gnassingbé a affirmé lundi à Abidjan qu’un dialogue avec l’opposition était «en cours de préparation et qu’il pourrait avoir lieu d’ici à quelques semaines».

Gnassingbé, qui se rendra ce mardi à Abuja pour rencontrer le président nigérian Muhammadu Buhari, a aussi affirmé que «quelle que soit la situation, quelles que soient les évolutions, la crise politique et sociale dans son pays doit se terminer par le dialogue et ce dialogue est en cours de préparation».

S’adressant à l’opposition qui multiplie les manifestations depuis trois mois au Togo pour réclamer des réformes institutionnelles en profondeur et surtout son départ, le président Faure a déclaré que «pour dialoguer il faut être deux, ma seule voix ne suffit pas». «Les tractations sont en cours. Je pense que d’ici à quelques semaines ce dialogue pourra s’ouvrir», a-t-il assuré.

Le président ivoirien Alassane Ouattara a exprimé pour sa part, sa «confiance pour la paix au Togo », ajoutant que «nous considérons que la paix est indispensable pour le développement économique et social au Togo».

Au Togo, Pouvoir et opposition, engagés dans un bras de fer, ne cessent de se renvoyer la responsabilité des violences malgré de multiples tentatives de médiation menées par les chefs d’Etat d’Afrique de l’Ouest.

La dernière en date est celle d’une délégation envoyée par le président ghanéen Nana Akufo-Addo, lui-même mandaté par ses pairs de la sous-région.

Par ailleurs, le chef de l’Etat guinéen et président en exercice de l’Union africaine (UA), Alpha Condé, avait annoncé jeudi qu’il recevrait prochainement l’opposition togolaise pour tenter de trouver une issue «pacifique» à la crise politique au Togo, après avoir rencontré son homologue togolais ces derniers jours.

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