L’opposition togolaise maintient la mobilisation populaire malgré l’appel au dialogue

Cette semaine a été marquée au Togo, par 72 heures de mobilisation populaire à l’appel de l’opposition, visant à maintenir la pression sur le pouvoir de Faure Gnassingbé pour le retour à la Constitution de 1992.

Une mobilisation encore réussie et qui va se poursuivre selon l’opposition, malgré le dialogue politique annoncé par le pouvoir.

En effet, le 6 novembre dernier, à la veille de la nouvelle mobilisation populaire de l’opposition, le gouvernement togolais a annoncé nombres de «mesures d’apaisement», dont la libération d’une partie des manifestants arrêtés, et l’ouverture prochaine d’un dialogue pour résoudre la crise politique.

Dans le camp de l’opposition, l’on prend acte de la démarche de l’exécutif tout en gardant une certaine distance, pour ne pas «tomber dans le jeu de la diversion». Si dialogue il doit y avoir, les sujets qui seront débattus doivent être clairement libellés au préalable, laisse-t-on entendre au sein de la coalition des 14 partis d’opposition.

Aussi, la coalition estime-t-elle, le dialogue ne sera pas synonyme de la fin de la mobilisation populaire. Elle sera maintenue, jusqu’à ce que «ceux qui nous gouvernent ne cèdent à ce que nous disons», a souligné hier, Me Paul Dodji Apévon, président des Forces Démocratiques pour la République (FDR), parti membre de la coalition.

Ainsi, la coalition annonce des manifestations quotidiennes à Lomé et dans les grandes villes du pays, à compter du 14 novembre prochain.

Pour ces nouveaux rendez-vous, la coalition annonce qu’elle sera aux côtés des populations de Sokodé et de Bafilo (au nord), où sévit une forte répression de la part des forces de l’ordre togolaises, et dont une partie de la population a fui vers le Ghana voisin.

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