L’ambassadrice américaine à l’ONU au Soudan du Sud pour prôner la paix

Après l’Ethiopie, l’ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU, Nikki Haley, est arrivée mercredi à Juba pour évoquer la situation humanitaire catastrophique au Soudan du Sud, ravagé depuis près de quatre ans par une guerre civile. Le  premier voyage en Afrique de celle qui a rang de ministre dans l’administration américaine, la conduira également en république démocratique du Congo.

« Outre des entretiens avec les autorités des pays visités, des responsables de l’Union africaine et des représentants de l’ONU, Nikki Haley rencontrera des hommes, femmes et enfants qui bénéficient sur le terrain de la protection et du soutien des opérations de l’ONU », a indiqué un communiqué de ses services.

Selon le porte-parole du ministère sud-soudanais des Affaires étrangères, Mawien Makol, l’émissaire du président Donald Trump devrait s’entreteniravec le président Salva Kiir. « Elle devrait évoquer les questions de la paix et des efforts déployés par le gouvernement », a-t-il indiqué.

En septembre le président américain Donald Trump s’était dit, « profondément préoccupé » par les « millions de vies en danger »au Sud Soudan et dans les pays au menu de ce voyage.Nikki Haley avait également affirmé à l’ONU qu’une récente et nouvelle initiative de paix venue de pays de la région était « la dernière chance » pour les autorités sud-soudanaises d’en finir avec le conflit.

Dans ce pays, les violences ont redoublé ces derniers mois, en dépit d’une forte présence des Casques bleus. La mission de paix de l’ONU au Soudan du Sud compte quelque 14.000 Casques bleus.

Depuis son indépendance en juillet 2011, le Soudan du Sud peine à se stabiliser, déchiré par une guerre de leadership entre le président Salva Kiir et son vice-président Riek Machar, désormais exilé en Afrique du Sud.

« Nous espérons qu’elle évoquera aussi la situation humanitaire et la contribution des agences en matière de distribution de l’aide humanitaire », a ajouté le porte-parole du ministère sud-soudanais.

Ce conflit armé a fait des dizaines de milliers de morts, poussé environ 4 millions de personnes à fuir leur foyer et rendu près de la moitié des 12 millions d’habitants dépendants de l’aide alimentaire.

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