Les candidats Weah et Boakai confirmés pour le second tour de la présidentielle au Liberia

Il y aura u second tour de la présidentielle au Libéria, et ce scrutin prévu pour le 7 novembre opposera le sénateur George Weah, et le vice-président Joseph Boakai. L’annonce a été faite ce jeudi par la commission électorale du Liberia qui confirmait ainsi les résultats du premier tour publiés 5 jours après le vote du 10 octobre.

Le président de la Commission électorale nationale (NEC), Jérôme Korkoya a aussi affirmé que « la campagne pour le scrutin du 7 novembre démarre aujourd’hui (jeudi) et se terminera dimanche 5 novembre » à minuit, soit une durée de 18 jours.

Légende du football africain, George Weahfavori de ce scrutin était arrivé largement en tête du premier tour, avec 39%, devant Joseph Boakai, qui en a obtenu 29,1%.

L’avocat et vétéran de la politique Charles Brumskineoccupe la troisième position, avec 9,8% des suffrages, devant Alexander Cummings, ancien dirigeant de Coca-Cola pour l’Afrique, à 7,1%, suivi par le sénateur Prince Johnson, chef de milice pendant la guerre civile (1989-2003, quelque 250.000 morts), à 7%.

Perdants du premier tour, Charles Brumskine et Alexander Cummings pourraient bien détenir la clé du second en choisissant entre Joseph Boakai et George Weah.

Malgré des « retards » et des « tensions », au premier tour, a souligné le chef des observateurs de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), l’ancien président ghanéen John DramaniMahama, le décompte des voix s’était déroulé de manière « transparente et crédible ».

La présidente sortante, prix Nobel de la paix 2011, l’ancien chef de l’État,  Ellen Johnson-Sirleafqui ne pouvait plus se représenter après deux mandats, a estimé le jour du vote que le Liberia était « prêt pour la transition », la première d’un dirigeant élu à un autre dans ce pays « depuis trois générations ».

Elle avait aussi appelé les Libériens à mesurer « le chemin parcouru » depuis la guerre civile qui a fait quelque 250.000 morts entre 1989 et 2003.

Le  successeur de Mme Sirleafdoit redresser une économiquequi a stagné entre 2014 et 2016, affectée par l’épidémie d’Ebola et la chute des cours des matières premières, après plusieurs années de forte croissance.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *