Un Marocain bientôt jugé en France pour avoir tenté de forcer le cortège de Mohammed VI

Un marocain de 39 ans qui avait tenté de s’engouffrer dans le cortège du roi Mohamed VI près de l’aéroport international Roisy-Charles-de-Gaulle, sera jugé en France, le 20 décembre, devant le tribunal de Meaux pour mise en danger de la vie d’autrui et violence avec arme.

Né au Maroc et détenteur d’une carte de séjour française valide jusqu’en 2025, ce jeune homme avait utilisé son véhicule pour tenter de rentrer dans le cortège du roi du Maroc, le dimanche 24 septembre, sur une route du Mesnil-Amelot.

Lorsque les agents de sécurité lui ont fait barrage, il a alors contourné toutes les voitures devant lui en passant par la pelouse pour tenter de remonter jusqu’à la voiture du roi. Mais les agents de sécurité ont réussi à l’immobiliser et à l’arrêter.

Me Ralph Boussier, avocat des deux agents de sécurité qui vont se porter partie civile dans le procès décrit l’accusé comme « … quelqu’un de violent ».

La justice française a retenu contre lui les charges de « mise en danger de la vie d’autrui » et « violence avec arme », auxquelles il doit faire face le 20 décembre devant un tribunal correctionnel.

Selon une information du quotidien français Le Parisien, confirmée par la procureure Dominique Laurens, l’accusé, laissé libre sous contrôle judiciaire avec interdiction de s’adresser au monarque, « a motivé son geste par son souhait d’entrer en contact avec le roi pour présenter un dossier personnel ». Les premiers éléments de l’enquête ont montré que l’homme aurait des antécédents de violence dans son casier judiciaire.

Avant sa tentative d’agression du cortège royal, il avait déjà tenté deux jours auparavant d’entrer dans un château appartenant au roi à Betz, où Mohamed VI avait été hospitalisé en France le 6 septembre pour une opération bénigne de l’œil.

Il a alors poussé par terre un agent de sécurité qui a été blessé à la tête et s’est trouvé en incapacité de travail pendant trois jours. Des faits pour lesquels il n’est pas poursuivi pour l’heure.

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